213 . 62,79 % pour la gauche, 37,21 % pour la droite

Publié le par Monique Hervé

M. Huchon dirigera donc encore l’Île de France les quatre prochaines années. 16 ans en tout. Pourquoi ? Qu'a t'il fait ? Chacun se le demande et se le demandera encore en 2014.

 

A Courdimanche, en 2008, lors des élections municipales, l’écart entre la liste de droite et celle de gauche était de 10%, trois ans plus tard il atteint plus de 25%.

 

Autre chiffre à considérer, un taux d'abstention de près de 52 % qui traduit plutôt le désarroi des électeurs. Qui dans les prochaines années, saura les sortir du marasme dans lequel nombre d'entre eux sont plongés. 

 
Quels enseignements tirer de cette élection ?

- En tout premier lieu relever le choix surprenant des électeurs qui avaient là, par exemple, l’occasion de manifester leur raz le bol des conditions de transports déplorables endurées depuis plus d’une dizaine d’années. Je rappelle que
M. Huchon dirige la région depuis déjà 12 ans, qu’il est responsable des transports et que la situation ne cesse de se détériorer.

J’invite dès aujourd’hui les courdimanchois à signaler systématiquement à Mme Jaouen (conseillère régionale) toute défaillance des transports en commun constaté (trains supprimés, en retard, bondés, …) à l’aide du formulaire mis en ligne sur le site internet communal :
http://www.ville-courdimanche.fr/content/content51793.html

-
En second lieu, déplorer la "crédulité" des français qui  sont tombés dans le piège tendu par les partis de gauche, qui faute de vrai programme, ont une fois de plus transformé des enjeux locaux en enjeux nationaux. Ce n’était pas, comme l’ont affirmé les Aubry, Fabius, Duflot, Buffet et consorts, sur la crise mondiale et ses conséquences sur notre politique nationale, qu’étaient interrogés les Français. Il leur était demandé de comparer des programmes différents et de choisir celui qui leur convenait le mieux au niveau régional. Quels auraient été les résultats si la gauche n’avait surfé comme à son habitude sur cet anti Sarkozisme primaire ?

- Troisième point, l’ancrage à gauche de Cergy-Pontoise. Ainsi des villes dirigées par la droite telles qu’Osny et Pontoise ont vu une victoire de la gauche par un écart de 15%.
A Courdimanche l’écart atteint 25%. De quoi relativiser le résultat de l’élection municipale de 2008.


Rappelons que c’était déjà cet anti-Sarkozysme qui avait fait basculer un nombre incalculable de communes à gauche (Courdimanche et Jouy le Moutier sur l’agglomération).

10% en 2007, 25 % aujourd’hui. Moins quinze pour cent de voix de droite ! Les chiffres parlent d’eux même.

 

Etait-ce une bonne chose que soit provoquée une scission de l’opposition de droite au conseil municipal ? A l’évidence non. Et bon nombre de mes électeurs et sympathisants ont déploré cette décision et m’ont dit ne pas avoir compris une telle précipitation de la part de mes collègues. La droite courdimanchoise paie au prix fort une initiative où, pour la plus grande joie d'Elvira Jaouen, l’ambition a pris le pas sur la raison.

Courdimanche est-elle alors définitivement condamnée à une gestion socialiste ? Non, je ne le pense pas. Encore  faut il garder à l’esprit que Mme Jaouen demeure notre seule et unique adversaire et que l’union fait la force. 



Monique Hervé

Publié dans Divers

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