Colombia et Mirapolis et la zone sud des grands jardins - Zone d'urbanisation VALIDÉE par Mme Jaouen et son équipe

Publié le par Monique Hervé

 

LES ELUS MAJORITAIRES ONT CHOISI, EN ACCORD AVEC D. LEFEBVRE  D'URBANISER COLOMBIA - MIRAPOLIS, CONTRAIREMENT À LEURS DISCOURS DE LA PERIODE PRE-ELECTOALE DE 2008. 

 En effet, le SCOT en cours d'élaboration à la Communauté d'agglomération, validé par Mme Jaouen et son équipe, remplacera à terme le schéma directeur de la ville nouvelle (SDVN). Le PLU de Courdimanche devra ENSUITE OBLIGATOIREMENT, appliquer les orientations et décisions prises en matière d'urbanisation dans le cadre du SCOT préparé par D. Lefebvre. Ce contrairement au SDVN actuel qui n'oblige pas une adaptation du PLU.

LES COURDIMANCHOIS ONT ÉTÉ FLOUÉS.

 

Ci-après une synthèse de mon intervention au Conseil Municipal 

En matière de logement 

 

A Sur le nombre de logements

 

 

La densification appelle un regroupement des logements, équipements et services sur les zones déjà urbanisées, déjà denses.

Au niveau de l’agglomération de Cergy Pontoise et notamment sur Courdimanche le nombre de logements prévus  est suffisamment important pour que nous craignions une urbanisation importante de la ville, notamment sur le secteur Colombia-mirapolis, toujours indiqué dans les documents, ce en contradiction avec les orientations que nous avions prises en son temps.

J’avais d’ailleurs  cru comprendre que vous étiez, Madame Jaouen contre l’urbanisation de Colombia mirapolis. Le nouveau projet de SCOT fait apparaitre au contraire une mixité sur ce secteur (habitat,  activités économiques, services, etc.). Ce secteur est considéré comme secteur de projets. Avec en limite la C13.

 

 

B. Sur la qualité des logements

 

Cette volonté de densification apparaît contraire à la structure urbanistique et sociale de la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, dont fait partie Courdimanche : l’ancienne ville nouvelle de Cergy-Pontoise se doit de conserver l’esprit qui a prévalu à sa création en 1972, à savoir rester ouverte, peu dense, et fortement pourvue en espaces verts.

 

En effet, la mixité sociale y est assurée, mais les équipements  sont encore insuffisants.

 

Seule la densification est recherchée avec un accroissement important de logements sociaux. L’impression générale est que le caractère résidentiel et pavillonnaire de communes comme Courdimanche qui prônent un habitat individuel de qualité pour tous n’est pas vraiment pris en compte.

 

Nous constatons, que l’intention de créer à Courdimanche de très vastes zones d’urbanisation  est contraire à la volonté municipale précédente , qui avait été matérialisée dans son PLU, toujours valable aujourd’hui, et caractérisée par une urbanisation modérée et raisonnée. Cette urbanisation devait en tout état de cause être validée par une concertation avec les courdimanchois.

Il sera important de vérifier si l’équipe en place inscrira comme elle le doit dans le prochain PLU de Courdimanche en  zone urbanisable la zone Colombia Mirapolis, ainsi que la partie sud de la Zac des Grands jardins (acté en page 14 dans le document du SCOT).

Si l’équipe actuelle n’avait pas le souhait d’urbaniser que n’a t’elle rien dit au moment de l’élaboration du SCOT. J’en conclu qu’elle y est favorable.

Or la densification des zones urbanisées envisage la reconquête des zones pavillonnaires mais aussi des équipements et des espaces verts au profit d’un habitat collectif, plus haut et plus dense.

 

Nous souhaitons que soit rappelé le fait que Courdimanche, commune composante de l’agglomération de Cergy-Pontoise, est en limite du Parc Naturel Régional du Vexin Français (PNRVF).

 

Les constructions doivent pouvoir s’harmoniser avec cet environnement proche et protégé. C'était d'ailleurs l'un des éléments de la charte paysagère lancée par notre équipe.

 

 

C. Sur le logement social


L’article 55 de la loi SRU, oblige les communes de plus de 1 500 habitants comprises une grande agglomération, à avoir au moins 20% de logements locatifs sociaux. Nous avons toujours respecté ce seuil. Nous ne  souhaitons pas qu’il atteigne 30 % mais nous pronons une mixité sociale sur l’ensemble du territoire de Courdimanche. Et non pas sur le seul secteur de la future Zac du Bois d’Aton. (anciennement ZAC de la Touffe)  

 

 

II. En matière de transport et d’aménagement du territoire

 

 

Si l’on considère les problèmes réguliers et persistants dans les transports en     commun,   il est indispensable de prévoir de nouvelles dessertes, et notamment sur Cergy Pontoise. Besoin de nouvelles dessertes d’autant plus prégnant lorsque l’on mesure les objectifs de construction dans le secteur.

 

Nous ne parvenons pas à discerner un véritable schéma directeur des transports en commun. Il y a en effet sur ce point peu de cohérence et d'ambition 

 

En terme de développement durable,  il nous parait indispensable de prévoir concomitamment à l’urbanisation, les transports, l’activité économique et les emplois correspondants, afin de limiter les déplacements travail-logement.

 

 

 

  B. Infrastructures routières

 

 

A15 :

Nous nous félicitons que la liaison entre l’autoroute A15 et le périphérique parisien soit actée. (Aménagement du Boulevard Urbain de Clichy la Garenne). Cela permettra de réduire le temps de trajet de façon significative, et notamment pour les courdimanchois de se rendre à Paris, chaque jour, en voiture.

 

 

Liaison Cergy-Mantes :

Nous demandons enfin des précisions sur la liaison Cergy-Mantes qui prévoit un échangeur avec l’A15.

Cet échangeur se situant près de la sortie 13 desservant notre ville, nous demandons que la commune soit partie prenante des réflexions et décisions  relatives au futur tracé qui devra prendre en compte un éloignement de la structure par rapport aux habitations existantes et à venir.

 

 

Globalement, du fait même qu’il n’y a pas de grands projets alternatifs à l’automobile l’insuffisance de nouvelles voies est inacceptable et ne répond pas à l’exigence de déplacement que nous souhaitons pour nos entreprises et nos actifs en Grande-Couronne.

 

 

 

  C. Aires de Nomades

Nous regrettons qu’une politique globale de coordination d’implantation des aires de nomades n’ait pas été envisagée au niveau régional, sachant que les 4 départements de Grande-Couronne sont directement concernés.

Nous notons   qu’une aire de nomade est prévue en limite des zones agricoles sans autre précision, Nous supposons qu’il s’agit sans doute de celle prévue sur colombia.


 

 

III. En matière de développement économique et emploi


 

Cergy-Pontoise est relié par une ligne de RER à un centre économique majeur la Défense : le quartier d’affaires de la Défense, qui est l’un des principaux pôles d’emploi des habitants de l’agglomération aujourd’hui.

 

Parallèlement, si nous constatons que l’agglomération de Cergy-Pontoise deviendra une des zones prioritaires en matière de construction, nous notons avec surprise qu’aucun projet économique d’envergure n’est inscrit.

 

En bonne logique on ne peut d’un côté envisager une urbanisation croissante sur l’agglomération de Cergy Pontoise et de l'autre bloquer le développement des pôles d’emplois des actifs qui devront y résider.

 

Ainsi le SCOT renforcera le déséquilibre déjà existant entre emploi et logement sur le territoire de l’agglomération de Cergy-Pontoise, alors que chacun peut observer dans ses communes, combien l’insuffisance des emplois disponibles pour nos concitoyens, sur leur lieu de vie, pose problèmes dans notre société.

 

 

IV. En matière environnementale

 

La partie environnementale est, quant à elle, innovante et essaye de prendre en compte de nombreux facteurs.

 

En effet,  la protection des espaces boisés et aquatiques, le renforcement des atouts paysagers, le maintien d’une agriculture péri urbaine, l’identification de couloirs écologiques, la préservation des espaces naturels, la prévention des risques naturels, sont en conformité avec les orientations de la commune de Courdimanche en matière environnementale est mise en valeur.      

   

       Front urbain :

Pour permettre une liaison environnementale entre la fin de l’Agglomération et le début du PNR du Vexin-Français, nous souhaitons que le front urbain d’intérêt régional (qui traverse Courdimanche) corresponde aux limites actuelles de la Zone d’Aménagement Concertée de la Touffe, et non pas de celle du Bois d’Aton qui finalement s’est étendue sur une partie des zones agricoles et s’est rapprochée du cône de vue qui devait être préservé, avec le risque à terme dénoncé par les urbanistes,  d’urbaniser  le long de la route de la villeneuve saint martin.

 

       Zonage :

  Nous considérons que  les zones tampons liées aux réservoirs de biodiversité sont à préserver.

Nous nous interrogeons une nouvelle fois sur la pertinence de voire figurer en zone d'urbanisation la totalité du secteur nord-ouest de Courdimanche, qui jouxte le territoire de la commune de Sagy, commune membre du parc naturel régional du Vexin français. Ce secteur de Courdimanche est en effet à l'évidence une « zone tampon » avec les vastes espaces naturels du parc du Vexin.

 

  Ouvrir à l'urbanisation près d'un tiers des espaces agricoles de Courdimanche nous semble incompatible avec cet objectif de valorisation des espaces agricoles.

 

Ces incohérences manifestent, à notre sens, une grande légèreté voire un  arbitraire dans la localisation géographique des zones d'urbanisation sur les cartes.

 

 nous demandons que :

 

- soit mise en œuvre une coordination effective en matière de transports en commun :

- soit pris en compte notre avis avis défavorable sur l’urbanisation, inscrite d’une façon arbitraire et  particulièrement précise sur le secteur de Colombia/mirapolis, Urbanisation prévue qui n’a été faite ni en concertation avec les élus ni avec les habitants. Ces orientations ne s'inscrivent pas et ne correspondant pas au zonage du PLU actuel.

- soit prise en compte la proximité de Courdimanche avec le Parc Naturel Régional du Vexin-Français dans les projets d’aménagement et la nécessité impérieuse de préserver les franges naturelles de toute urbanisation dense ;

- que soient respectées nos orientations en terme d’urbanisation (urbanisation peu dense en limite des espaces agricoles et maison individuelles) ;

- soit pris en compte les points de vue de la commune sur la future liaison Cergy- Mantes, et sur le déplacement de l’échangeur.

 

Monique Hervé

 

 

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