Mon inscription sur le registre de concertation sur la future Zac du Bois d'Aton
Inscription sur le registre de la concertation préalable de la Zac du Bois d’Aton
Concertation préalable durant l’été. Il me semble que ce n’est pas légal !!
En préambule
Quand la Zac du Bois d’Aton a t’elle été créée ? Quand celle-ci a t’elle été présentée en Conseil municipal ? Il me semble qu’à ce jour seule existe la Zac de la Touffe.
Je demande que me soient transmis les documents (qui auraient été vus en conseil municipal) validant cette nouvelle ZAC transmis à la Préfecture par la commune.
Nous sommes interpellés à nous exprimer dans le cadre d’une concertation préalable et non dans le cadre d’une enquête publique selon le code de l’urbanisme, sur la ZAC du bois d’Aton qui n’existe pas.
1 – Dans les communications municipales (information obligée du public) la dénomination de ce dossier n’est pas formulée correctement, puisque l’on parle d’enquête publique et non de concertation préalable. Il s’agit d’une fausse information.
Sur le diagnostic présenté
La majorité des éléments évoqués (approche environnementale de l’urbanisme), avec prise en compte des énergies nouvelles, la mise en œuvre des circulations douces, le développement du tri sélectif, la continuité paysagère et des espaces publics de qualité.
sont des éléments déjà pris en compte de la ZAC de la Touffe.
2 – Je constate que rien de nouveau 2 ans et demi après les élections n’est présenté sur ce diagnostic. De nombreux progrès dans de nombreux domaines ont été réalisés en 30 mois et auraient du être pris en compte notamment en terme de développement durable, d’habitat et de besoins notamment. La prise en compte des risques majeurs aurait du être un éléments déterminant dans cette étude.
Sur le point de départ
Habitat et équipements
Je regrette vivement que seule une partie des équipements aient été conservée. Chacun connaît le manque évident d’équipements, réclamés à corps et à cri par les habitants.
Equipements Insuffisants aujourd’hui, demain l’arrivée de nouveaux habitant notamment dans ce secteur créera une demande plus importante.
A ce titre le manque d’équipement est évoqué par le Maire elle-même, notamment dernièrement dans le guide des associations, dans son édito. Alors pourquoi a t’elle réduit ce qui était prévu et pourquoi ne fait elle pas preuve de plus d’ambition pour sa commune ? Une vision «sans projection ni prospective» des choses.
2 - Je demande que des équipements complémentaires soient inscrits dans ce projet notamment des tennnis, etc.
Quant aux interactions entre les équipements sportifs et les espaces résidentiels, la connexion avec la coulée verte actuelle, le rôle important d’entrée de ville du bld de la crête, les transitions paysagères, les liaison douces, et la mise en valeur des éléments paysagers communaux.
3 – Tout ceci était déjà dans le dossier de la création de la ZAC de la Touffe. Rien de nouveau.
Objectifs programmatiques
Peu de nouveaux équipements
tennis : 4 prévus – par l’ équipe précédente : 2 seront réalisés
Terrain de football : Prévu par l’équipe précédente
La gendarmerie :
Attendons de voir la réalité de cette affirmation. A ce jour tout nous démontre qu’il n’y aura pas de caserne de « gendarmerie ».
Le logement :
250 logements (dont 25 % de logements sociaux plus une partie X % en accession aidée donc aussi logements sociaux) contre 90 prévus initialement (dans 20 % de logements sociaux).
4 - Cela posera d’énormes problèmes en terme :
d’accueil scolaire et péri scolaire (école, loisirs, antenne jeune etc…)
de sécurité
de circulation
d’entretien,
de coût pour les finances communales : ordures ménagère, entretien des voiries etc.
La réalisation de logements collectifs aux portes du Vexin est un non sens, proche du cône de vue préservé tant par l’équipe de M. Marseille, que par l’équipe précédente, qui avait d’ailleurs à ce titre voté « la préservation des espaces naturels sensibles et agricoles » dans le cadre d’engagement de préservation de 12 ans devant être reconduit, tant avec l’agglomération qu’avec le conseil général.
Dans ce projet de nombreux espaces agricoles sont détruits et l’habitat se rapproche fortement des espaces protégés précédemment.
Avons-nous réellement besoin de 250 logement dans ce secteur, qui auraient terminer la ville en douceur avec une urbanisation moindre.
Quels sont les objectifs réels ? Qui va gagner de l’argent sur la réalisation de cette ZAC ?
Il est évident que construire 250 logements apportera une somme plus conséquente à la communauté d’agglomération que n’en construire que 90. Mais quelle somme reviendra à la commune ? En effet les terrains de cette ZAC appartiennent à la Communauté d’agglomération. Et donc, aucune rentrée d’argent ne devrait revenir à la commune. Sauf les impôts des nouveaux arrivants.
A qui veut-on faire plaisir en urbanisant à outrance ce secteur ? Finalement qui décide réellement sur l’urbanisation projetée sur cette ZAC ?
Je suis donc contre cette urbanisation à outrance et demande la prise ne compte d’équipements sportifs et associatifs plus nombreux.
Objectifs environnementaux
Tant les atouts que les contraintes évoquées dans ce document avaient déjà été pris en compte dans lors de la création de la Zac de la Touffe.
5 - Donc rien de nouveau
Je demande que les lignes à hautes tensions soient enterrées.
Je demande que les constructions ne soient pas réalisées sur les emplacements gypsifères.
De nombreux problèmes ont déjà eu lieu dans la commune. Il ne faut pas recommencer les erreurs du passé.
Je demande fermement à ce que rien ne soit construit sur les zones à risque. Ce qui semble être le cas dans ce projet. Voir le PPRI de la commune à ce sujet.
Synthèse des objectifs
L’emplacement de la gendarmerie semble inapproprié (car nécessitée d’une voie de sortie). En effet l’aménagement spécifique du Carrefour V51/BLD de la Crête, pose de nombreux problèmes technique (pentes abrupte côté ZAC, etc.., constaté tant par les équipes techniques de l’agglomération et du conseil général) qui ne permettent pas de réaliser un carrefour autre que 3 voie. Sauf en engager des dépenses pharaoniques.
Auquel cas, si une voie devait rejoindre la ZAC de la Touffe par ce carrefour, cela impliquerait la réalisation de travaux à des coûts particulièrement prohibitifs.
Veux t’on cela alors que ce sont à terme les courdimanchois qui paieront.
L’intégration de la ZAC
Une constat d’ensemble non abouti
6 –
Réfléchir aux problématiques de la V51, par rapport à l’implantation de la ZAC
Réfléchir à la problématique du développement commercial non pris en compte,
Ne pas se contenter de constater l’évidence d’une disparité entre l’urbanisation du village et celle des quartiers récents. Répondre réellement à cette question réellement en montrant laréalité des bâti.
Conclusions je demande
- Les documents sur la création de la ZAC du Bois d’Aton par la commune
- La Prise en compte des nouvelles perspectives en terme de développement durable d’une façon plus importante dans ce dossier .
- L’enfouissement des lignes hautes tension demandé par moi même dès 2005 et à plusieurs reprise à la communauté d’agglomération.
- Le changement d’emplacement de la gendarmerie pour des raisons de coût
- L’inconstructibilité sur les zones à risque (voir PPRI)
- La réduction du nombre de logements pour préserver : les plaines de Vexin, les vues lorsque l’on se trouve dans le village, les espaces sensibles naturels, la sécurité, et les finances de la ville en période économique grave).
- La réponse aux besoins des Courdimanchois d’aujourd’hui par la réalisation de plus d’équipements sportifs notamment .
- La prise en compte la charte paysagère, de la charte handicap, de l’étude urbaine réalisées par l’équipe précédente qui développaient de nombreux points non évoqués dans ce dossier.
- Ne pas prendre en compte en l’état la charte paysagère de l’agglomération qui ne répond pas complètement aux enjeux de Courdimanche.
- La prise en compte d’un développement commercial effectif sur la ville. Ce secteur pourrait être porteur en la matière.
- Vérifier la conformité des limites de la future ZAC avec le SDRIF, le schéma directeur de l’agglomération, le PLU.
La situation économique actuelle devrait engager les communes à réfléchir de manière économes et donc de ne pas se lancer dans des projets impliquant des investissements pharaoniques alors que des solutions d’implantation à des coûts moindres existent.
En l’état actuel de l’étude je suis contre le projet présenté. Il n’est pas assez réfléchi, pas abouti, pas novateur - au contraire - , et fait montre d’une dangereuse dérive d’accroissement des coûts. Ce tant dans le cadre de la réalisation de la ZAC, qu’ultérieurement pour la commune qui devra engager des sommes considérables pour répondre aux besoins .générés par l’importance de l’urbanisation, alors qu’aujourd’hui elle n’est déjà pas capable de répondre aux besoins existants.