Coup d'arrêt au commerce de proximité au village

Publié le par Monique Hervé

 

Un des bâtiments situés sur la Place Claire Girard (acquis par la commune pour en faire un commerce) est mis en vente par Mme Jaouen. Il n'y aura donc pas de nouveau commerce dans notre ville. 

 

Au cours du mandat précédant (mars 2001 - mars 2008), mon prédécesseur et moi-même avons pris plusieurs initiatives pour dynamiser le quartier du village.

Pour ceux qui n'habitaient pas à Courdimanche à cette époque, nos projets prévoyaient notamment la construction d'un centre culturel, d'une maison médicalisée et le développement commercial de ce quartier.

Pour mener à bien ce dernier projet, j'avais pris les mesures nécessaires : modification du PLU, aménagements appropriés lors de la rénovation de la place Claire Girard et de la rue du Vexin, acquisition de plusieurs locaux à proximité immédiate de la dite place, ... A l'époque, Elvira Jaouen s'y était opposée ironisant sur ce quel avait à l'époque qualifié de Jeu de Monopoly.

Notre initiative avait pourtant permis à l'épicerie de se développer, au café d'installer une terrasse, l'implantation d'une agence immobilière, et celle d'une crêperie, et favorisé le développement de la place Claire Girard.

Cette période semble hélas révolue, car Elvira Jouen a annoncé la mise en vente d'un des locaux acquis à des fins commerciales, mettant un coup d'arrêt au développement économique du quartier du village.

Une décision irresponsable tant il semble évident que la relance espérée de l'activité commerciale au centre de la Louvière soit déjà vouée à l'échec.

Pourquoi voulez-vous qu'un bâtiment dont tous les spécialistes s'accordent à dire qu'il n'a pas été conçu pour ce type d'activité (opinions vérifiées depuis sa mise en service) devienne par le "fait de la princesse" la solution miracle au déficit commercial de la ville ? Les 450 000 € (montant exorbitant des travaux de rénovation des parties communes du bâtiment) qui seront investis par la municipalité dans ce projet seraient bien mieux employés ailleurs.

Deux autres conséquences de cette politique consternante : Les courdimanchois sont chaque jour un peu plus incités à utiliser leur véhicule pour s'approvisionner dans les communes voisines (augmentant ainsi de manière significative la contribution de la ville à la production de CO2) et Courdimanche prend chaque jour un peu plus le visage "d'une cité dortoir".

 

Monique Hervé

Publié dans Finances

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