Ecolos ? En apparence seulement !

Le développement durable n'est donc qu'un vain mot à Courdimanche. On peut dépenser 50 000 € pour installer des ruches et surtout le faire savoir, mais dès il s'agit d' économiser le papier, le temps de la population, l'argent, l'essence, le Maire tient un tout autre discours. Démonstration.

Élue l'an dernier présidente de l'ASL dans laquelle notre famille habite depuis plusieurs années, j'ai été amenée, comme tous les autres responsables associatifs de la ville, à prendre contact par mail avec l'agent communal chargé des relations avec les associations de la ville pour demander une salle pour la tenue de notre assemblée générale annuelle.

Que n'avais pas fait là ? J'ai immédiatement reçu un mail du nouveau directeur de cabinet d'Elvira Jaouen m'informant que je devais m'adresser directement à lui plutôt qu'à l'agent dont c'est la fonction, prétextant, pour justifier son intervention, que j'étais élue municipale et qu'à ce titre je devait lui faire une demande par courrier.

Il est regrettable que cette personne n'ai pas fait abstraction de ses préjugés, n'ait pas compris que c'est à titre privé que j'avais effectué cette démarche et non pas au titre d'élue d'opposition, mais seulement parce que j'ai été mandatée par l'ASL . Ce que je lui ai rappelé.

Je n'en veux pas bien sur à cette personne qui n'a fait qu'exécuter les ordres de son supérieur. 

Pourquoi exiger que je corresponde avec la mairie par courrier alors que la population est incitée à user du mail (moins polluant, plus rapide et économique) ?

Pourquoi user de  mesures discriminatoire à mon égard ? Mme Jaouen craint t-elle qu' à l'occasion d'échanges, le personnel de la mairie ne me fasse des confidences embarrassantes pour elle ?

Au delà de cette volonté d'entraver toutes mes actions (tant privées que publiques), cet épisode démontre que le Maire, qui devrait être exemplaire, a une conception singulièrement ambiguë de l'écologie : Se félicitant de ses actes lorsqu'il s'agit de communiquer mais montrant un tout autre visage dès lors qu'il faut agir concrètement pour la planète.

Cette anecdote ne devrait pas manquer de faire bondir Mme Amestoy, adjointe déléguée au Développement durable.

Les abeilles, encore les abeilles et toujours les abeilles ! Elvira Jaouen a beau dépenser sans compter pour communiquer sur un rucher et quelques pots de miel, il n'en demeure pas moins que l'arbre ne cache pas la forêt et que son bilan dans le domaine du développement durable est bien mince.

Visiblement en panne d'idées sur le sujet pourquoi n'irait-elle pas puiser dans la charte environnement que j'avais lancée durant mon mandat ?

Monique Hervé